Ce matin, dans ma boite aux lettres, j'ai trouvé une enveloppe en provenance de la Police Autrichienne (en bon Deutsch : Bundespolizeidireckion). Sur le coup, je me suis dit "arghhh mais quoi qu'ils me veulent encore?"... puis, saisissant l'inquiétant objet, je me suis rendue compte d'un déséquilibre au niveau du poids... et de l'épaisseur...
Je tate un peu le truc et le bout de mes doigts transmettent alors des informations que mon cerveau, en se basant sur sa large palette d'expériences, parvient sans peine à interprêter. Pour lui il n'y a pas de doute : cette enveloppe contient une carte ! Ma raison, documentée par ma mémoire et soutenue par sa capacité de déduction , va un peu plus loin dans les hypothèses et propose une théorie et une instruction : il faut effectuer une vérification...
Si j'avais été une machine, un robot ou même un droïd, je me serais alors contenté d'ouvrir l'enveloppe et d'en observer le contenu.. mais voilà, je suis une humaine.. ! et tout le système est soudain parasité par des émotions : surprise, doute et enthousiasme se battent un moment pour obtenir la place d'honneur sans se soucier du fait qu'ils viennent de provoquer une monté d'adrénaline qui incite aussitôt mon coeur à se lancer dans une gigue endiablée.
Ma raison en perd un peu son latin du coup, et emet deux instructions contraires : 1° ouvrir cette fichue envoloppe au plus vite afin d'éteindre l'incendie émotionnel le plus rapidement possible ; 2° poser la lettre - qui ne va pas disparaitre - et s'occuper d'enlever chaussures et manteaux à tout le monde avant d'effectuer la vérification qui s'impose.
Par chance, la partie émotive de mon être vient m'aider à trancher la question : il est hors de question, me dit mon instinct maternel, d'ignorer mon petit bout d'ange qui attend gentiment assis par terre, dans le couloir, que je veuille bien l'aider à retirer ses chaussures ! Je pose donc mon courrier, m'occupe de mon petit garçon, me déchausse et me défait de mon propre manteau et... je me précipite sur l'enveloppe. L'interlude avait calmé un peu mon coeur... mais à peine ai-je touché ce banal objet que le méli-mélo d'émotion refait surface... enrichi d'un sentiment à qui l'entracte a donné le temps de naitre : l'espoir. Un peu timide, ce dernier n'ose pas trop se montrer et pourtant, il est bien là, tapi dans l'ombre et prêt à exploser !
J'ouvre donc l'enveloppe, les doigts un peu tremblants et me saisit de la lettre qu'elle contient et tandis que les doutes s'effacent et que l'espoir ose prendre de l'importance, je déplie le document qui dévoile aussitôt ce que j'espèrais découvrir... Comme il fallait s'y attendre, tandis que tous les doutes disparaissent définitivement, l'espoir satisfait enlace l'enthousiasme et s'élance en tourbillonnant avant d'exploser dans mon esprit en une miriades d'étincelles de joie et d'allégresse...
Non, décidément, je ne suis pas un robot.... et j'ai du mal à me retenir de sauter comme un cabri dans mon salon tant mon euphorie, parfaite contrepartie des soucis que j'ai pu connaître dans l'attente de ce simple doccument, est intense.
Désormais rangé soigneusement dans mon portefeuille mon permis de conduire estampillé "Autriche" fait la taille d'une carte bancaire. Il est d'une jolie teinte rose et comporte, outre les mentions légales attendues sur ce type de document, tout un tas de petits hologrammes de sécurité, ainsi que ma photo.
Voilà, un soucis de moins, moi soulagée et trèèèèèès contentente.
Je tate un peu le truc et le bout de mes doigts transmettent alors des informations que mon cerveau, en se basant sur sa large palette d'expériences, parvient sans peine à interprêter. Pour lui il n'y a pas de doute : cette enveloppe contient une carte ! Ma raison, documentée par ma mémoire et soutenue par sa capacité de déduction , va un peu plus loin dans les hypothèses et propose une théorie et une instruction : il faut effectuer une vérification...
Si j'avais été une machine, un robot ou même un droïd, je me serais alors contenté d'ouvrir l'enveloppe et d'en observer le contenu.. mais voilà, je suis une humaine.. ! et tout le système est soudain parasité par des émotions : surprise, doute et enthousiasme se battent un moment pour obtenir la place d'honneur sans se soucier du fait qu'ils viennent de provoquer une monté d'adrénaline qui incite aussitôt mon coeur à se lancer dans une gigue endiablée.
Ma raison en perd un peu son latin du coup, et emet deux instructions contraires : 1° ouvrir cette fichue envoloppe au plus vite afin d'éteindre l'incendie émotionnel le plus rapidement possible ; 2° poser la lettre - qui ne va pas disparaitre - et s'occuper d'enlever chaussures et manteaux à tout le monde avant d'effectuer la vérification qui s'impose.
Par chance, la partie émotive de mon être vient m'aider à trancher la question : il est hors de question, me dit mon instinct maternel, d'ignorer mon petit bout d'ange qui attend gentiment assis par terre, dans le couloir, que je veuille bien l'aider à retirer ses chaussures ! Je pose donc mon courrier, m'occupe de mon petit garçon, me déchausse et me défait de mon propre manteau et... je me précipite sur l'enveloppe. L'interlude avait calmé un peu mon coeur... mais à peine ai-je touché ce banal objet que le méli-mélo d'émotion refait surface... enrichi d'un sentiment à qui l'entracte a donné le temps de naitre : l'espoir. Un peu timide, ce dernier n'ose pas trop se montrer et pourtant, il est bien là, tapi dans l'ombre et prêt à exploser !
J'ouvre donc l'enveloppe, les doigts un peu tremblants et me saisit de la lettre qu'elle contient et tandis que les doutes s'effacent et que l'espoir ose prendre de l'importance, je déplie le document qui dévoile aussitôt ce que j'espèrais découvrir... Comme il fallait s'y attendre, tandis que tous les doutes disparaissent définitivement, l'espoir satisfait enlace l'enthousiasme et s'élance en tourbillonnant avant d'exploser dans mon esprit en une miriades d'étincelles de joie et d'allégresse...
Non, décidément, je ne suis pas un robot.... et j'ai du mal à me retenir de sauter comme un cabri dans mon salon tant mon euphorie, parfaite contrepartie des soucis que j'ai pu connaître dans l'attente de ce simple doccument, est intense.
Désormais rangé soigneusement dans mon portefeuille mon permis de conduire estampillé "Autriche" fait la taille d'une carte bancaire. Il est d'une jolie teinte rose et comporte, outre les mentions légales attendues sur ce type de document, tout un tas de petits hologrammes de sécurité, ainsi que ma photo.
Voilà, un soucis de moins, moi soulagée et trèèèèèès contentente.
